lundi 5 mars 2018
Le 20 janvier 2018, le Journal officiel a annoncé la création d’une nouvelle association franco-québécoise pour la défense de la langue française et le rayonnement de la francophonie et de la culture française. Cette association est basée en Picardie, dans la région de Noyon. Francophonie Force Oblige a surtout des ambitions nationales et internationales.
Les membres fondateurs : Odile Bénédet, Alain Ripaux et Bruno Ripert sont de grands amis du Québec et de la francophonie. Le président, Alain Ripaux, a fait de nombreux voyages au Québec et dans les pays francophones. Il fait régulièrement des conférences et a publié plusieurs ouvrages sur le Québec, la francophonie, les régions françaises de l’Ouest et sur Charles de Gaulle. L’association a de nombreux projets culturels et militants : organisation de conférences, de colloques, d’expositions, édition d’un bulletin d’information, de livres et de brochures sur l’histoire et la culture des peuples francophones.
FFO (Francophonie Force Oblige) souhaite intervenir auprès des élus et des pouvoirs publics pour obtenir l’application pleine et totale de la loi Toubon qui devait défendre la langue française. Elle a aussi pour objectif d’intervenir auprès des médias et des sociétés qui utilisent l’anglais de façon abusive et ne respectent pas notre langue nationale.
FFO veut intervenir auprès de Bruxelles et des organisations internationales afin que les documents de travail et les communications se fassent en français. Comme le rappelle le président de FFO : « N’oublions pas que le français est la langue de la République comme le précise l’article 2 de la Constitution de 1958 », que « le français a un statut officiel dans 32 pays et il est parlé par plus de 275 millions de francophones sur les cinq continents et c’est toujours une langue internationale de culture et de communication ».
Dans son dernier livre Charles de Gaulle, une certaine idée du Québec, Alain Ripaux écrivait « Depuis plus de vingt ans, nous sommes envahis par la culture anglo-saxonne et la langue anglaise qui s’impose dans de nombreux domaines : les médias, la presse, la télévision, la publicité, le commerce, Internet, l’enseignement supérieur, les institutions européennes, etc. »
Chaque jour, de nouveaux mots anglais sont imposés par les médias et le lobby anglo-saxon. Les jeunes générations ne savent plus rédiger de courriers en français classique et utilisent quotidiennement de nombreux anglicismes pour envoyer des courriels et des textos et communiquer avec leurs correspondants. Les médias, le monde des affaires et de la publicité sont particulièrement responsables et complices de cette situation inacceptable. La loi Toubon, votée le 4 août 1994, devait défendre la langue française. Mais, avec la complicité des gouvernements successifs et de certains groupes de pression anglophiles et proaméricains, cette loi n’a jamais été vraiment appliquée. Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, nous sommes trahis par nos élites qui rêvent d’un monde dominé par l’impérialisme politique, économique, culturel et linguistique anglo-saxon.
Au Québec, la Charte de la langue française, appelée aussi loi 101, votée par l’Assemblée nationale le 26 août 1977, a permis de donner un statut officiel au français et de protéger notre langue dans les secteurs de la toponymie, de la publicité, des affaires, du travail, de l’enseignement et de l’affichage. Le Conseil supérieur de la langue française contrôle la bonne application de cette loi et encourage les initiatives pour défendre la langue de Molière. Mais, avec le retour au pouvoir du Parti libéral fédéraliste et de l’arrivée de dizaine de milliers d’immigrants anglophones, notre langue commune se trouve particulièrement menacée, surtout à Montréal, deuxième ville francophone du monde.
Le président de FFO invite « tous les francophones à résister l’impérialisme culturel, linguistique, politique anglo-saxon ainsi qu’au colonialisme britannique et anglo-canadien ». Il souhaite une relance de la coopération avec le Québec et avec tous les peuples de langue française ainsi que de l’apparition d’une véritable solidarité francophone.
La première décision du bureau de l’association a été de nommer Gilbert Lévesque de Montréal, militant de longue date de la francophonie, Délégué international pour le Canada et le Québec. L’association recherche également des correspondants et des délégués dans les régions françaises ainsi qu’en Belgique, en Suisse et dans les pays et communautés francophones. La prochaine conférence d’Alain Ripaux aura lieu à l’occasion de la Semaine internationale de la francophonie. Le thème de la conférence sera « La francophonie universelle ou la diversité culturelle autour de la langue française ». Le premier numéro du bulletin d’information de FFO sortira au printemps prochain.
Les personnes intéressées par la défense de la langue française, le rayonnement de la francophonie et les activités de FFO peuvent contacter les personnes suivantes :
Alain Ripaux - Auteur et conférencier - Président de FFO - 345, rue de la Mairie - 60400 Appilly (Hauts-de-France ) - Courriel : Francophonie.ffo2018@laposte.net ou alain.ripaux@laposte.net - Téléphone : 06 09 44 95 34
Gilbert Lévesque - Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres - Délégué international de FFO pour le Québec et le Canada - Maison Durocher - 411-425, rue Sherbrooke Ouest - Montréal H3A 2V7 (Québec) - Canada - Téléphone : 00 1 514 526 06 96
Les amis de la langue française et de la francophonie peuvent se connecter sur le site internet suivant : www.frontenac-ameriques.org
L’Association Frontenac-Amériques est l’un des partenaires de Francophonie Forge Oblige.
Le Service Communication de FFO
Appilly, le 6 mars 2018
Courrier de FFO au président de la république Emmanuel Macron à propos de la défense de la langue française : |