samedi 15 septembre 2012
Katéri Tekakwitha va très bientôt devenir la première sainte amérindienne. D’origine algonquine par sa mère et agnier par son père, elle est née vers 1656 dans l’actuel État de New York et morte près de Montréal vers 1680.
Baptisée le jour de Pâques 1676 par le père jésuite Jacques de Lamberville (1641-1710), elle reçoit le prénom de Katéri (Catherine). Sa conversion à la religion catholique lui vaut d’être persécutée. On lui attribue des miracles. De nombreuses paroisses en Amérique du Nord portent son nom et elle a également sa statue dans la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré.
Katéri sera canonisée par le pape Benoît XVI à Rome le 21 octobre 2012.
Déjà, peu après sa mort, l’évêque de Québec Monseigneur de Saint-Vallier la nommait « la Geneviève du Canada ». Plus tard, l’historien François-Xavier Charlevoix la surnommait « protectrice du Canada ». Enfin, plus récemment, le pape Pie XII l’avait déclarée vénérable en reconnaissant le 3 janvier 1943 « l’héroïcité de ses vertus », et le pape Jean-Paul II l’avait béatifiée le 22 juin 1980 en même temps que Marie Guyart, plus connue sous le nom de Marie de l’Incarnation, une des grandes héroïnes de la Nouvelle-France.